Thérapie de l'enfant

Le jeune enfant a tout à faire : il croît physiquement, psychiquement et socialement. Il construit sa personnalité, doit apprendre à parler, à se comporter mais aussi à penser, développer ses capacités de réflexion.

En bref, l’enfant est quelque peu occupé.

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Il doit tout à la fois satisfaire aux exigences frustrantes d’un monde qui le contraint sans cesse alors que lui-même n’a ni les ressources physiques et psychiques, ni les compétences nécessaires pour se débrouiller par lui-même ; et il doit faire face à des forces qui se déchainent en lui, qu’il lui est compliqué d’exprimer, puisqu’il n’est pas encore apte, ni à les qualifier, ni à les symboliser. Il est donc légitime que certaines étapes soient plus difficiles à franchir que d’autres et qu’elles soient marquées par des manifestations parfois bruyantes : crises de colère, angoisses nocturnes, peur de la séparation…

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Même si elles se produisent soudainement et fréquemment, ces manifestations ne constituent pas pour autant le signe d’une pathologie. Mais si des signes de souffrance apparaissent et qu’ils perdurent, ou si vous avez simplement le sentiment que votre enfant n’est pas dans son état « normal », demander l’avis d’un professionnel est une bonne démarche.

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La psychothérapie de l’enfant est de loin la plus complexe à mettre en œuvre car l’enfant n’en est que rarement demandeur. Cependant, des résultats significatifs peuvent s’apprécier au gré d’un transfert favorable et d’une collaboration enfant - thérapeute - parents intelligente.